De x Pétry à Denis Pétry et Sylvie Beckers, l'histoire de la ferme.
Savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va. |
La Ferme de Figaro trouve ces racines dans une famille d'agriculteurs locaux, en effet Denis est la 4ème génération de Pétry à s'engager dans la profession d'agriculteur.
Du temps des arrières grands-parents de Denis, la ferme se situait en plein cœur du village de Han-sur-Lesse, accolée à l'église. Comme presque toutes les fermes de l'époque, on pouvait y croiser, des chevaux de trait, des vaches mixtes, des cochons, des moutons et des volailles en tout genre. Elle fût en grande partie démolie en 1956 pour la construction du parking, place Théo Lanoix. La famille Pétry déménagea et continua ses activités dans la nouvelle ferme, à l'adresse actuelle, rue de la Source 5. On pouvait encore y trouver la plupart des animaux, sauf les moutons et les chevaux ces derniers n'ayant plus d'utilité avaient déjà disparu dans les années cinquante, cédant leurs places aux tracteurs. La spéculation principale étant la traite de vache blanc bleu mixte, une partie du lait était transformé et vendue à la ferme. Le beurre avait sa petite réputation et les artisans du coin venaient déjà s'approvisionner en produits laitiers à la ferme Pétry. En 2002 le papa de Denis lui transmet définitivement l'exploitation, la race blanc bleu mixte apte à produire tant du lait qu'un peu de viande a progressivement été croisée avec des taureaux plus viandeux, du blanc bleu belge. La spéculation laitière ayant été abandonnée par Denis, vu le peu de perspective d'avenir qu'offrait déjà le lait à l'époque (petit quota, mise aux normes onéreuse, fin des quotas programmés).
La ferme était classique : vache blanc-bleu-belge, silo d'herbe, silo de maïs, foin, pré-fané, un peu de céréale et peu d'achat en aliment. En 20??, Denis et Sylvie se rencontrent.... les changements de la ferme ne tardèrent pas. En 2009 premier pas vers le passé...et naissance du projet de la ferme de Figaro, ferme à l'ancienne.
Nous choisissons de reprendre des moutons sur l'exploitation, afin de mélanger les espèces pâturant sur les prairies. Notre choix se porte naturellement vers le roux ardennais, originaire de la région. Choisir les cochons va s'avérer plus difficile, car les races anciennes de nos régions ont toutes été croisées avec des races modernes industrielle et n'existent plus. Finalement le Mangalitza ou porc laineux, originaire de Hongrie prendra place dans notre ferme car il incarne très bien le porc semi-sauvage que l'on aurait pu trouver au siècle passé, quand les truies vagabondaient librement pour se nourrir. Ne voulant pas vendre nos vaches élevées et sélectionnées par la famille depuis tant d'années, nous choisissons de faire du croisement "à l'Irlandaise" en brassant les meilleurs races à viande en terme de qualité de viande et de rusticité. Les premier taureaux charolais, Cassius et ..... inaugurent ce changement. Suivront encore un charolais, Elvis, et des limousins, Bobo, legros et actuellement ....., pour les génisses et afin d'introduire aussi le gêne "sans cornes" Dédé l'Angus est arrivé en 2015. Que serait une ferme à l'ancienne sans sa basse-cour? Les poules famennoises et croisées races anciennes s'ébattent en totale liberté autour de la ferme; dinde rouge des Ardennes, oies des Flandres et canard de barbaries complètent le tableau. L'entretien des abords est assurées par une équipe de 4 chèvres saanen. |
Sortez votre assiette de l'anonymat !!!! |
En 2012 passage au mode de production biologique.
Toute la production de la ferme est une espèce de cercle vertueux où les interactions entre espèces est fondamentale, et les rotations de cultures calculées pour assurer la pérennité de la ferme dans le temps. La production est limitée et artisanale, comme dans les fermes d'autrefois. Nous ne voulons pas être débordé par le nombre d'animaux et risquer de les négliger. Nous ne pratiquons pas "l'engraissement" les animaux naissent, vivent et grandissent naturellement et à leurs rythmes. Nous cultivons nos céréales, principalement de l'épeautre, mais aussi de l'orge, du triticale, et des mélanges triticales/pois. Cela afin d'être auto-suffisant pour l'alimentation de nos animaux et leurs garantir une alimentation saine et équilibrée. Nous travaillons sur réservation et en vente directe avec vous pour éviter une surproduction et un abattage inutile, nous tenons à ce que nos animaux vivent confortablement selon les besoins propre à chaque espèce. Nous les transportons nous même à l'abattoir de Gedinne, le transport et l'abattage sont fait dans le calme et sans le moindre stress. Les animaux n'ayant pas de raison d'avoir peur. Nous allons nous-même rechercher les carcasses et nous les transformons dans notre petit atelier, dans le respect de la boucherie et de la salaisonnerie à l'ancienne, en prenant le temps et le soin nécessaire à chaque étape de la transformation. Chez nous aucun additifs n'est utilisés. Nous pouvons réaliser vos recettes personnelles, tant qu'il n'y a pas d'additifs. |